Thursday, 19 December 2013

World observes warmest November on record

Francais
Les effets du réchauffement global s’intensifient puisque les relevés montrent que les températures globales ce novembre étaient les plus chaudes enregistrées, de 0.78 C plus grandes que les moyennes globales du 20ème siècle. Encore plus inquiétant, c’est le 345ème mois de suite où les températures globales ont été plus chaudes que les moyennes du 20ème siècle.
Ces analyses sont disponibles au Centre Nationales des Données Climatiques NOAA qui est le plus grand répertoire du monde des données météorologiques et climatiques. Chaque mois, ils fournissent les résumés globaux de l’état du climat.

English
The effects of global warming intensify as records show global temperatures this November were the warmest on record, at 0.78 C  higher than global averages for the 20th century. Even more worryingly, this is the 345th month in a row where global temperatures have been warmer than 20th century averages. 
These analyses can be found at the NOAA's National Climatic Data Center, which is the world's largest repository of weather and climate data. Each month they provide global summaries of the state of the climate. 

Loango hippos love 'l'herbe rampante'

Francais
Une nouvelle étude sur le régime alimentaire des hippopotames à Loango a montré que plus de 80% de leur alimentation est composée de Paspalum vaginatum, une herbe côtière que l’on trouve dans le parc national de Loango, alors qu’elle n’est pas observée dans les zones de pâturage des hippopotames. Desomodium triflorum, une plante dicotylédone, est aussi fréquemment consommée. Les hippopotames sont généralement connus pour être uniquement des mangeurs d’herbes qui consomment accidentellement des plantes dicotylédones. Cette étude est la première à montrer une consommation volontaire des plantes dicotylédones par les hippopotames, et est l’une des premières à avoir été menée sur les hippopotames du Gabon, fournissant des informations de base et utiles sur l’une de nos espèces-phares.

English
A new study on the diet of hippos in Loango has found that more than 80% of its diet is composed of Paspalum vaginatum, a coastal grass which is found in Loango NP, but not observed in hippo grazing lawns. Desomodium triflorum, a dicotyledonous plant, is also frequently consumed. Hippos are generally thought to be uniquely grass eaters that only accidentally consume dicotyledeonous plants. This study is the first to show voluntary consumption of dicotyledeonous plants by hippos, and is one of the first to have been conducted on hippopotamus in Gabon, providing basic, valuable information about one of our flagship species.

Reference
Michez, A., Doucet, J., Dendoncker, N. & Bouché, P. (2013) Preliminary description of the diet of Hippopotamus amphibius L. in Loango National Park (Gabon). Biotechnol. Agron. Soc. Environ, 17, 580–583.

Birougou Mountains are Holocene forest refuge

Francais
Pendant les derniers 20 000 ans, les fluctuations climatiques ont eu un impact significatif sur le couvert végétal dans le bassin du Congo. Il y a environ 18 000 ans, les conditions climatiques étaient plus froides et sèches qu’aujourd’hui, et la forêt pluvieuse du Gabon aurait été fragmentée, avec des grandes zones de savanes. Après cette époque, les fluctuations climatiques ont engendré des périodes d’expansion et de rétraction des forêts, plus particulièrement entre 2000-2500 BP lorsqu’une phase aride marquée aurait précipité la disparition d’une grande partie des forêts. Certaines régions, notamment montagneuses, telles que le Massif du Chaillu et les Monts de Cristals ont probablement servi de refuges forestiers pendant ces phases arides. Une nouvelle étude a empiriquement testé l’hypothèse que les Monts Birougou ont servi de refuge forestier pendant la période de l’Holocènes (11 000 ans à maintenant).
Les chercheurs ont établi des parcelles forestières dans le parc national de Birougou et des parcelles de mosaïques forêts-savanes 15 Km plus loin. Ensuite, ils ont mesuré les données de l’isotope stable du carbone (13C), le carbone organique du sol (COS), et les dates au radiocarbone sur des profils du sol afin de déterminer les changements historiques du couvert végétal.

Leurs résultats indiquent que le couvert de la forêt continue dans les Monts Birougou a en effet persisté depuis au moins 9 000 ans BP et que la région aurait servi de refuge forestier pendant les changements climatiques de l’Holocène. Par contre, les changements de végétation de la forêt à la savane ont été détectés dans la mosaïque forêt-savane adjacente.

English
During the last 20,000 years climatic fluctuations have had a marked impact on the vegetation cover in the Congo Basin. Around 18,000 years ago climatic conditions were colder and drier than today, and Gabon's rainforest is thought to have been fragmented with large areas of savannah. Following this, climatic fluctuations saw respective periods of expansion and retraction of the forests, most notably between 2000-2500 BP when a marked arid phase is thought to have precipitated extensive forest loss. Some areas, particularly mountainous regions such as the Massif du Chaillu and the Monts de Cristals, are widely believed to have served as forest refuges during these arid phases. A new study has empirically tested the hypothesis that the Birougou Mountains served as a forest refuge during the Holocene period  (11,000 to present).
The researchers established forest plots in Birougou NP and savannah plots in a savannah-forest mosaic 150km away, and measured stable carbon isotope data (13C), soil organic carbon (SOC) and radiocarbon dates along soil profiles to determine the history of changes in vegetation cover.
Their results indicated that continuous forest cover within the Birougou mountains has indeed persisted since at least 9000 years BP and the area has served as a forest refuge throughout the Holocene climate change. In contrast, vegetation change from forest to savannah was detected in the adjacent forest-savannah mosaic.

Reference
Pietsch, S.A. & Gautam, S. (2013) Ancient origin of a rainforest in Gabon as revealed by carbon isotope data of vegetation and soil. The Holocene, 23, 1778–1785.

Study detects two species of slender-snouted crocodile in Central Africa

Francais
L’aire de répartition du faux-gavial d'Afrique ou Crocodile à nuque cuirassée (Mecistops cataphractus) s’étend en Afrique de l’ouest et centrale et est une des trois espèces de crocodile présente au Gabon. N’étant pas suffisamment étudié, très peu est connu sur sa distribution et son état de conservation. C’est d’ailleurs pour cette raison qu’il n’a pas de désignation dans la liste rouge de l’IUCN. Cependant, une nouvelle étude apporte de solides indications qu’il y a en fait deux espèces de Mecistops dans la région. Une équipe de chercheurs de l’Université de Floride a collecté des spécimens de crocodiles à travers l’Afrique de l’ouest et centrale, notamment dans les Parcs Nationaux de l’Ivindo, Plateaux Batéké, Moukalaba-Doudou et Lopé au Gabon. Ils ont utilisé une méthodologie rigoureuse combinant la génétique et les mesures craniométriques pour montrer que deux espèces distinctes sont géographiquement situées en Afrique de l’ouest (Ghana, Côte d’Ivoire) et centrale (RDC, RC, Gabon). La reconnaissance d’espèces cryptiques peut avoir des implications significatives pour la conservation des espèces et cette étude apporte une précieuse contribution aux efforts de conservation en cours pour les crocodiles dans la région.

English
The slender-snouted crocodile (Mecistops cataphractus) ranges across West and Central Africa and is one of 3 crocodile species occurring in Gabon. A lack of research means little is known about it distribution and conservation status and as such it lacks an IUCN red list designation. However, a new study presents strong evidence that there are in fact two species of Mecistops in the region. A team of researchers from the University of Florida collected crocodile specimens across West and Central Africa including Ivindo, Bateke Plateau, Moukalaba-Doudou and Lope NP's in Gabon. They used a rigorous methodology combining genetics with cranial measurements to show two distinct species are geographically situated in West Africa (Gamba, Ivory Coast) and Central Africa (DRC, RC, Gabon).  Recognizing cryptic species can have significant implications for species conservation, and this study provides a valuable contribution to ongoing conservation efforts for crocodiles in the region.

Reference
Shirley, M.H., Vliet, K.A., Carr, A.N. & Austin, J.D. (2014) Rigorous approaches to species delimitation have significant implications for African crocodilian systematics and conservation. Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, 281, 20132483.

Thursday, 12 December 2013

Gamba complex wetlands important for elephant conservation

Francais
Le complexe des aires protégées de Gamba est connu pour être un bastion pour les populations d’éléphants, mais le braconnage et le développement de l’utilisation des terres les menacent, en particulier dans les Domaines de Chasse entre les Parcs Nationaux de Loango et Moukalaba-Doudou. La présente étude s’est attelée à comprendre comment les populations d’éléphants sont structurées dans cette région et comment elles se déplacent et utilisent l’habitat. Les individus ont été identifiés génétiquement et suivis par des analyses de plus de 1000 échantillons de fèces collectés dans les Domaines de Chasse de Ngove Ndogo et Sette Cama et aux abords des Parcs Nationaux de Loango et Moukalaba-Doudou.
Leurs résultats ont montré qu’alors que le sex-ratio était égal à l’intérieur des Parcs Nationaux, les femelles étaient plus nombreuses que les males dans les Domaines de Chasse. En fait, les Domaines de Chasse semblent abriter une population résidente d’éléphants dont l’étendue primaire est limitée à cette région. Pendant la saison sèche, les males de cette région préfèrent les zones ouvertes telles que les savanes et les zones humides plus que les femelles. À l’intérieur des parcs nationaux, les éléphants d’Iguela étaient génétiquement distincts de tous les autres dans l’étude, même si quelques mouvements et flux de gènes ont été détectés entre d’autres éléphants de Loango et ceux de l’intérieur des Domaines de Chasse. Il y a également des indications que certains éléphants de Moukalaba-Doudou sortent du parc pendant la saison sèche et y retournent pendant la saison des pluies.
Globalement, les cours d’eau ont joué un rôle important dans les déplacements des éléphants ; la plupart des échantillons ont été collectés près des grands cours d’eau, et la plupart des déplacements ont été détectés entre des cours d’eau.

Les auteurs relèvent l’urgence de la nécessité de protéger les zones humides dans ces Domaines de Chasse ; notamment la zone humide de Koumaga, Sette Cama et Divangui. Avec la désignation de site Ramsar maintenant effective dans le complexe de Gamba, espérons que cela va aider à protéger les ressources critiques des éléphants de Gamba, au moins pour certaines des zones humides dans la région.

English
The Gamba complex of protected areas is known to be a stronghold for elephant populations, but poaching and land-use development threatens them, particularly in the Domaines de Chasse between Loango and Moukalaba-Doudou National Parks. This study set out to understand how elephant populations are structured in this area, and how they move and use the habitat. Individuals were genetically identified and tracked through the analyses of more than 1000 faecal samples collected inside the Domaines de Chasse de Ngove Ndogo and Sette Cama, and in the flanking Loango and Moukalaba-Doudou National Parks.
Their results showed that while the sex ratio was equal inside the national parks, females outnumbered males in the Domaines de Chasse. In fact, the Domaines de chasse appear to support a resident elephant population, whose primary range is restricted to this area. In the dry season, males here preferred open areas such as savannahs and wetlands more than females. Inside the national parks, Iguela elephants were genetically distinct to all others in the study, although some movement and gene flow was detected between other Loango elephants and those inside the Domaines de Chasse. There was also evidence that some Moukalaba-Doudou elephants move out of the park in the dry season and return to the park in the wet season.
Overall, water bodies were found to play in important role in elephant movements; most samples were found near large bodies of water, and most movements were detected between water bodies.
The authors urged for the necessity to protect the critical wetlands in these Domaines de Chasse; notably the Koumaga wetlands, Sette Cama and Divangui. With Ramsar Site designation now in place within the Gamba Complex, this will hopefully help protect critical resources for Gamba's elephants, at least for some of the wetlands in the area.

Eggert, L.S., Buij, R., Lee, M.E., Campbell, P., Dallmeier, F., Fleischer, R.C., Alonso, A. & Maldonado, J.E. (2013) Using Genetic Profiles of African Forest Elephants to Infer Population Structure, Movements, and Habitat Use in a Conservation and Development Landscape in Gabon. Conservation Biology, 00, n/a–n/a.

Wednesday, 11 December 2013

A new species of bee for Gabon

Francais
Une nouvelle espèce d’abeille a été décrite au Gabon. L’abeille, Liotrigona gabonensis, a été identifiée à divers endroits à travers le Gabon, mais également en République du Congo et en République Démocratique du Congo. L’espèce fait partie des Meliponini, les abeilles africaines sans aiguillon, desquelles 15 ont été décrites pour le Gabon.

English
A new species of bee in Gabon has been described. The bee, Liotrigona gabonensis has been identified at various locations across Gabon, as well as the R. Congo and the DR Congo. The species is part of the Meliponini, the African stingless bees, of which 15 are described for Gabon.


Reference
Pauly, A. & Fabre Anguilet, E.C. (2013) Description de Liotrigona gabonensis sp. nov., et quelques corrections à la synonymie des espèces africaines de mélipones (Hymenoptera : Apoidea : Apinae : Meliponini) Alain. Belgian Journal of Entomology, 13, 1–13.

Improving the precision of carbon estimates in Gabon's forests

FrancaisLes estimations précises et vérifiables des stocks de carbone forestiers en Afrique centrale sont essentielles pour la prise des décisions politiques éclairées, mais les méthodes existantes ont encore des inconvénients propres. Mesurer le carbone forestier dépend des mesures de biomasse de chaque arbre qui peut seulement être directement mesuré par des moyens destructifs. Alors, la plupart des estimations sont basées sur d’autres caractéristiques telles que le diamètre ou la taille qui sont utilisés en conjonction avec les équations allométriques, permettant ainsi de prédire la biomasse. L’inconvénient est qu’il y a un manque cruelle de donnés d’Afrique pour construire ces équations. Les équations allométriques communément utilisées ont donc été développées en utilisant les données d’Amérique du sud où les relations entre la taille des arbres, leur diamètre et la biomasse peuvent être très différentes des espèces d’arbres d’Afrique centrale. Cependant, limiter les études aux équations allométriques développées sur des sites spécifiques en Afrique peut aussi engendrer un biais à cause de la taille des échantillons qui est généralement petite.
Une étude récente menée par les chercheurs de l’IRET a examiné ce problème. Ils ont pris des mesures directes de la biomasse de 101 arbres coupés dans la concession forestière d’Olam à Makokou et ils ont développé une série d’équations allométriques spécifiques à chaque site. Ils les ont alors testés contre quelques-unes des équations allométriques les plus utilisées dans la littérature. Bien que toutes les équations publiées ne fussent pas invalides dans leur site d’étude, plusieurs l’étaient et ils ont trouvé que l’une des équations allométriques la plus communément appliquée à l’Afrique centrale (l’équation de Chave et al. pour les forêts humides) surestimait la biomasse d’environ 40%.
Alors que les biais spécifiques aux sites peuvent avoir peu d’importance à une échelle globale, cette étude certainement soulève l’importance d’améliorer notre connaissance des espèces d’arbres africains pour des mesures plus exactes et précises de la biomasse.



English
Precise and verifiable estimates of forest carbon stocks in central Africa are essential for informed policy decisions, but the existing methods have inherent drawbacks. Measuring forest carbon relies on the biomass measurement of individual trees, which can only be directly measured through destructive means. Therefore, most estimates are based on other characteristics such as diameter or height, that are used in conjunction with an allometric equation that then allows biomass to be predicted. The drawback is that there is a sore lack of data from Africa to build these equations, so the allometric equations most commonly used have been developed using data from South America, where the relationships between tree height, diameter and biomass are better established, but may be very different to Central African tree species. However, restricting studies to allometric equations developed from specific sites in Africa may also incur a bias as sample sizes are generally very small.
A recent study led by IRET researchers examines this problem. They took direct biomass measurements of 101 harvested trees from the Makokou Olam logging concession and developed a series of site-specific allometric equations, which they then put to the test against some of the most widely used allometric equations in the literature. While not all published equations were invalid at their study site, several were, and they found that one of the most commonly used allometric equations applied in Central Africa (Chave et al's equation for moist forest) overestimated biomass by around 40%.
While site-specific biases may have little relevance at a global scale, this study certainly raises the importance of increasing our knowledge of African tree species for more accurate and precise biomass measurements.

Reference
Ngomanda, A., Laurier, N., Obiang, E., Lebamba, J., Moundounga, Q., Gomat, H., Sidoine, G., Loumeto, J., Midoko, D., Kossi, F., Zinga, R., Henga, K., Bobé, B., Mikala, C., Nyangadouma, R., Lépengué, N., Mbatchi, B. & Picard, N. (2014) Site-specific versus pantropical allometric equations: Which option to estimate the biomass of a moist central African forest? Forest Ecology and Management, i, 1–9.

Okoume trees reveal their own history in logging concession

Francais

Les patrons de distribution de la taille des arbres donnent une signature qui peut révéler des informations en lien avec l’histoire et la dynamique des populations d’arbres. La forme de ces distributions peut indiquer des perturbations passés (tels que ceux causés par la présence historique des hommes), et peut montrer si les populations d’arbres sont vieilles et diminuent naturellement, ou recrutent activement.

Ceci a été le sujet d’une étude récente menée par une équipe de chercheurs de l’IRET qui ont regardé les patrons de distribution des diamètres des arbres Azobe et Okoumé dans une concession forestière de Rougier dans le Haut Abanga. Alors que l’Azobe semblait être à l’équilibre démographique, les populations d’Okoumé dans cette concession ont les caractéristiques d’une population vieille et naturellement déclinante. Les auteurs expliquent cela à travers l’histoire des activités humaines dans la région. Après avoir été habitée par les hommes, l’agriculture sur brulis à travers la forêt pourrait avoir créé des ouvertures de la canopée qui ont favorisé le recrutement de l’Okoumé. Cependant, une fois que la forêt s’est vidée des hommes à la suite du « regroupement » des années 1950, les opportunités de recrutement de cette espèce pionnière sont devenues rares et la population a commencé à diminuer.

Les études telles que celle-ci montrent comment l’histoire humaine est interconnectée avec celle du paysage et comment les perturbations du passée peuvent laisser des signatures dans la forêt pendant encore des décennies.

English
The distribution patterns of tree sizes provides a signature that can reveal information about the forest's history and the dynamics of the tree populations. The shape of these distributions can indicate past disturbance events (such as those caused by historical human presence), and can show if the tree populations are old and naturally declining, or are actively recruiting. This was the subject of a recent study led by a team of IRET researchers who looked at the distribution patterns of  Azobe and Okoume tree diameters in the Rougier Forestry Concession in the Haut Abanga. While Azobe appeared to be in demographic balance, the okoume population in this concession has the characteristics of an old, naturally declining population. The authors explain this through the history of human activity in the area. Once populated by humans, slash and burn agriculture throughout the forest would have created the forest canopy openings that favoured Okoume recruitment. However, once the forest emptied of people following the 1950's 'regroupement', recruitment opportunities for this pioneer species became rare and the population began to decline.
Studies such as these show how interlinked human history is with that of the landscape, and how past disturbance events can leave signatures in the forest for decades to come.

Reference
Engone Obiang, N.L., Ngomanda, A., Hymas, O., Chézeauxl, É. & Picard, N. (2014) Diagnosing the demographic balance of two light-demanding tree species populations in central Africa from their diameter distribution. Forest Ecology and Management, 313, 55–62.

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