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Showing posts from August, 2013

Priority Primate Areas identified in Tanzania

Francais Les chercheurs de WCS viennent tout juste de publier une étude dans le magazine Oryx de ce mois, identifiant une liste de zones prioritaires pour la conservation des primates non-humains en Tanzanie. Une évaluation du statut de conservation des primates dans le pays a été menée en évaluant les données de distribution des espèces, les critères de la liste rouge de l'IUCN et les risques d'extinction dans 62 sites. Ceci a été utilisé pour générer "les scores de conservation taxonomique" ("taxon conservation scores") propres à chaque espèce, lesquels ont été additionnés dans chaque site pour déduire une classification des Zones Prioritaires des Primates. Leurs résultats montrent que la protection adéquate de neuf sites prioritaires - tous étant des aires protégées - serait nécessaire pour protéger les 27 espèces de primates tanzaniens. Cinq sites supplémentaires seraient nécessaires pour protéger toute la diversité des primates au niveau des sous-es...

Biting flies more prevalent in disturbed forest in Gabon

Francais Nos collègues de l’IRET et de l’USTM ont été très occupés à étudier les mouches suceuses de sang du sud est du Gabon, dans une tentative pour mieux comprendre les risques qu’ils représentent pour la santé des humains en tant que potentiels vecteurs de maladies. L’année dernière, une étude a été publiée se penchant sur la diversité des mouches à chevaux (Tabanidae). Au début de cette année, une autre étude s’est focalisée sur les mouches piqueuses du genre Stomoxys au cours de laquelle les auteurs ont réussi à identifier les espèces hôtes dont ces mouches parasites se nourrissent en analysant le sang contenu dans leur tube digestif. Maintenant, une nouvelle étude a été publiée examinant les changements dans la structure des communautés de Stomoxys et l’abondance le long d’un gradient de perturbation anthropique. L’équipe a comparé la diversité spécifique et l’abondance au fil du temps sur trois sites à dégradation croissante : forêt primaire, forêt secondaire et mi...

Standard method for ageing forest elephants

Francais Les études basées sur l’observation des éléphants au Gabon ont été conduites par de nombreux chercheurs pendant des années et sont toujours en cours dans des endroits comme le bai de Langoué. Cependant, les méthodes utilisées pour estimer l’âge des éléphants varient et il n’y a pas eu de protocole standard adopté sur l’aire de distribution de l’espèce. Andrea Turko, un biologiste qui a étudié les éléphants au bai de Dzanga en RCA pendant plus de 20 ans vient tout juste de publier une procédure d’évaluation standardisée qui peut être utilisée par les chercheurs afin de déterminer l’âge des éléphants de la naissance à l’âge adulte. Si cette méthode est adoptée comme procédure standard par les études à long terme dans les bai, elle pourrait s’avérer être un outil important pour générer des données comparables à l’échelle régionale sur la dynamique des populations. Cette méthode pourrait aussi être critique dans les stratégies de la conservation. English Observational studies ...

Are conservation biologists working too hard?

Francais Nous connaissons déjà la réponse à cette question, mais elle a été maintenant scientifiquement prouvée dans une nouvelle étude parue en octobre dans Biological Conservation . En regardant les données du système de soumission de manuscrit en ligne, les auteurs ont découvert que presque 20% des soumissions en jours ouvrables étaient faites après 19 heures et 11% de toutes les soumissions étaient faites les weekends. Comme on pouvait s’y attendre, il y avait une tendance géographique claire des résultats, avec les biologistes chinois et indiens travaillant le plus les weekends et les japonais soumettant les manuscrits le plus dans la nuit (30%). L’Afrique du Sud était le seul pays africain inclus dans l’étude et il avait l’un des plus bas taux de soumission en dehors des heures de bureau. Les auteurs mettent en lumière l’importance de concilier les exigences du travail et la vie personnelle et familiale, et exprime leur inquiétude sur l’impact négatif que les habitudes d’aug...

Crocodiles- the forgotten seed dispersers?

Francais Avec leur réputation de super-prédateur et carnivore obligatoire, les crocodiles sont généralement supposés être incapables de digérer les plantes et jusqu’à maintenant, n’ont pas été considérés comme agents disséminateurs de graines. Une nouvelle étude prouve que cela est une supposition fausse, avec un examen de la littérature existante et de nouvelles données sur le régime alimentaire de 18 espèces de crocodiliens. Les auteurs ont trouvé de nombreuses preuves de comportement frugivore dans 72% des espèces, avec un large éventail de fruits consommés. Au Gabon, le comportement frugivore a été observé dans 9% des crocodiles nains ( Osteolaemus tetraspis ) étudiés et ils sont réputés pour manger Sacoglottis gabonenis (Pauwels et al ., 2007). Alors que la plupart des fruits sont ingérés accidentellement, une consommation délibérée de grande quantité de fruits a été observée. Cependant, le devenir et la viabilité des graines n’ont pas été étudiés, même si la plupart des r...

Hunting primates and the risk of disease spread

Francais Les maladies épidémiques et les risques de transmission interspécifique de maladies, particulièrement entre les primates non humains et humains, sont une préoccupation sérieuse pour les parcs nationaux. Avec une grande diversité de primates non humains au Gabon, la chasse fréquente et la grande circulation de la viande de brousse, le risque d’exposition est élevé, pas seulement pour les chasseurs et les consommateurs de viande de brousse, mais aussi pour les personnes impliquées dans les saisies de la viande de brousse et la manipulation des primates vivants confisqués. Plusieurs foyers dévastateurs d’Ébola – dont on pense qu’ils se sont propagés aux humains à travers un contact direct avec les grands singes – n’ont pas découragé les populations de la chasse des primates, et des chimpanzés et mandrills orphelins continuent d’apparaitre avec une fréquence déprimante à Libreville. Nos collègues du CIRMF ont examiné les modèles de prévalence et de transmission des Viru...

Forest fragmentation leads to higher extinction rates

Francais Une nouvelle étude suggère que les forêts fragmentées sont en train de perdre des espèces à un taux plus élevé que nous le pensions auparavant. L’étude réévalue comment les scientifiques prédisent les taux d’extinction et proposent un meilleur model qui prend mieux en compte les effets de la fragmentation de l’habitat. La relation aire-espèce ("Species Area Relationship", SAR) est un outil qui est beaucoup utilisé en biologie de la conservation pour prédire le nombre d’extinctions quand la taille des habitats diminue. Il est basé sur la supposition que, en général, les risques d’extinction augmentent avec la diminution de la taille de l’habitat. Cependant, le model ne prend pas en compte les effets de la fragmentation et suppose que l’habitat restant n’est pas contigu. Toutefois, en réalité, lorsque les habitats sont de taille réduite, ils deviennent souvent fragmentés. En incorporant la fragmentation dans le modèle original SAR, les aut...