Tuesday, 20 August 2013

Forest fragmentation leads to higher extinction rates



Francais

Une nouvelle étude suggère que les forêts fragmentées sont en train de perdre des espèces à un taux plus élevé que nous le pensions auparavant. L’étude réévalue comment les scientifiques prédisent les taux d’extinction et proposent un meilleur model qui prend mieux en compte les effets de la fragmentation de l’habitat. La relation aire-espèce ("Species Area Relationship", SAR) est un outil qui est beaucoup utilisé en biologie de la conservation pour prédire le nombre d’extinctions quand la taille des habitats diminue. Il est basé sur la supposition que, en général, les risques d’extinction augmentent avec la diminution de la taille de l’habitat. Cependant, le model ne prend pas en compte les effets de la fragmentation et suppose que l’habitat restant n’est pas contigu. Toutefois, en réalité, lorsque les habitats sont de taille réduite, ils deviennent souvent fragmentés.

En incorporant la fragmentation dans le modèle original SAR, les auteurs montrent que le nouveau modèle (SFAR) est mieux adapté aux données réelles et montrent que dans des petits paysages fragmentés le nombre d’espèces restantes est très inferieur à celui prédit par SAR.

Alors que la fragmentation peut avoir un effet positif dans certaines situations (par exemple, protection contre la propagation des maladies), les effets négatifs sont nombreux, notamment : des métapopulations non-viables, l’augmentation de la compétition, la limitation de la dispersion, les changements dans les microclimats et les autres facteurs anthropogéniques tels que l’augmentation du risque de la chasse et de l’établissement des espèces envahissantes.
Le Gabon est une des nations ayant participé au sommet des Nations Unis sur la biodiversité de Nagoya en 2010, où le l’objectif Aichi ("Aichi Target") de protéger 17% des habitats terrestres en 2020 a été convenu comme une étape immédiate pour stopper le déclin de la biodiversité.
Les études comme celle-ci sont des outils importants permettant des évaluations plus précises de la menace de la perte des habitats sur la biodiversité, de sorte que les professionnels de la conservation et les gouvernements soient capables de mesurer le succès des stratégies nationales de biodiversité, affiner les plans nationaux d’aménagement du territoire et de répondre aux objectifs internationaux.

English
A new study suggests that fragmented forests are losing species at a higher rate than previously thought. The study re-evaluates how scientists predict extinction rates and comes up with an improved model that better takes into account the effects of habitat fragmentation.The Species Area Relationship (SAR) is a tool that is widely used in conservation biology to predict the number of extinctions when habitats are reduced in size. It is based on the assumption that, in general, extinction risk increases with decreasing habitat size. However, the model doesn't take into account the effects of fragmentation as it assumes remaining habitat is contiguous. In reality however, as habitats are reduced in size, they often become fragmented. 

By incorporating fragmentation into the original SAR model, the authors show that the new model (SFAR) is a better fit to real data, and show that in small, fragmented landscapes, the number of remaining species is much lower than predicted by SAR.
While fragmentation may have a positive effect in some situations (e.g. protection from disease spread) the negative effects are many, including non-viable metapopulations, increased competition, reduced dispersal, changes in microclimate, and other anthropogenically related factors such as increased risk of hunting and invasive species establishment.
Gabon was a participating nation at the United Nations biodiversity summit in Nagoya in 2010, where the 'Aichi Target' of protecting 17% of terrestrial habitats by 2020 was agreed upon, as an immediate step to stop the decline of biodiversity.
Studies such as these are important tools to allow more precise assessments of the threat of habitat loss on biodiversity, so that conservation practitioners and governments can measure the success of national biodiversity strategies, refine national land-use plans and respond to international targets.

This study is open access and available for download at this link: 
Species-fragmented area relationship

Reference
Hanski I, Zurita GA, Bellocq MI, Rybicki J (2013). Species-fragmented area relationship. Proceedings of the National Academy of Sciences.doi:10.1073/pnas.1311491110



 

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