Friday 23 August 2013

Biting flies more prevalent in disturbed forest in Gabon

Francais
Nos collègues de l’IRET et de l’USTM ont été très occupés à étudier les mouches suceuses de sang du sud est du Gabon, dans une tentative pour mieux comprendre les risques qu’ils représentent pour la santé des humains en tant que potentiels vecteurs de maladies. L’année dernière, une étude a été publiée se penchant sur la diversité des mouches à chevaux (Tabanidae). Au début de cette année, une autre étude s’est focalisée sur les mouches piqueuses du genre Stomoxys au cours de laquelle les auteurs ont réussi à identifier les espèces hôtes dont ces mouches parasites se nourrissent en analysant le sang contenu dans leur tube digestif.
Maintenant, une nouvelle étude a été publiée examinant les changements dans la structure des communautés de Stomoxys et l’abondance le long d’un gradient de perturbation anthropique. L’équipe a comparé la diversité spécifique et l’abondance au fil du temps sur trois sites à dégradation croissante : forêt primaire, forêt secondaire et milieu urbain (la ville de Makokou).
Leurs résultats montrent qu’alors que sept espèces vivent en sympatrie dans tous les types d’environnements, les préférences d’habitats sont propres à chaque espèce ; par exemple la mouche charbonneuse (S. calcitrans) préfère les environnements anthropisés, alors que S. xanthomelas préfère les forêts primaires. Globalement, l’abondance des Stomoxys était la plus élevée dans les forêts secondaires, la plus faible dans les forêts primaires de basse altitude, et saisonnièrement la plus basse en Octobre et Novembre.
Même si peu de choses sont connues sur l’écologie spécifique de la maladie associée à chacun de ces vecteurs, les mouches Stomoxys sont reconnues comme des vecteurs de maladies, telles que l’anaplasmose (Anaplasma marginale), le trypanosome (Trypanosoma spp.) et divers virus bovins. Alors que les forêts au Gabon deviennent dégradées et que plus de terres sont converties pour le développement urbain et l’agriculture, l’impact négatif de ce développement va au delà des questions de perte de la biodiversité et devient inquiétant pour la santé humaine. Des études comme celle-ci nous montrent que les forêts dégradées peuvent être associées avec plus de populations d’insectes vecteurs. Des études supplémentaires sont nécessaires pour mieux comprendre le rôle que Stomoxys joue dans la transmission des maladies au Gabon.
 
English
Our colleagues at IRET and USTM have been busy studying the bloodsucking flies from the NE of Gabon, in an attempt to better understand the risks they present to human health as potential disease vectors. Last year, a study was published looking at species diversity in horse-flies (Tabanids), and earlier this year another focussed on biting flies of the genus Stomoxys, where the authors successfully identified the host species these parasitic flies had fed on, by analysing blood in the flies' guts.
Now a new study has been published, looking at changes in Stomoxys community structure and abundance across a man-made disturbance gradient. The team compared species diversity and abundance over time at three sites of increasing degradation: primary forest, secondary forest and an urban environment (the town of Makokou).
Thier results show that while 7 species live sympatrically in all environments, habitat preference is species-specific; for example the stable fly (S.calcitrans) prefers the man-made environment, whereas S. xanthomelas prefers primary forest. Overall, Stomoxys abundance was highest in secondary forest, and lowest in primary forest, and seasonally lowest in October-November.
Although little is known about the specific disease ecology associated with each of these vectors, Stomoxys flies are known vectors of disease, such as anaplasmosis (Anaplasma marginale), trypanosomosis (Trypanosoma spp.) and different bovine viruses. As forests in Gabon become degraded and more land is converted for urban development and agriculture, the negative impacts of this development reach beyond questions of biodiversity loss, and cause concern for human health. Studies such as this one shows us that degraded forests can be associated with more abundant insect vector populations. Further investigations are needed to understand more about the role Stomoxys plays in transmitting disease in Gabon.

References
Mavoungou JF, Picard N, Kohagne LT, M'Batchi B, Gilles J, Duvallet G, 2013. Spatio-temporal variation of biting flies, Stomoxys spp. (Diptera: Muscidae), along a man-made disturbance gradient, from primary forest to the city of Makokou (North-East, Gabon). Medical and Veterinary Entomology 27:339-345.

Mavoungou JF, Kohagne TL, Acapovi-Yao GL, Gilles J, Ketoh KG, Duvallet G, 2013. Vertical distribution of Stomoxys spp. (Diptera: Muscidae) in a rainforest area of Gabon. African Journal of Ecology 51:147-153.


Mavoungou, J.F., Makanga, B.K., Acapovi-Yao, G., Desquesnes, M. & M’Bachi, B. (2012). Abundance and species diversity of Tabanids (Diptera) in the biosphere reserve Ipassa-Makokou (Gabon) during the rainy season. Parasite-Journal de la Societe Francaise de Parasitologie 19, 165–171.

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