Tuesday, 30 July 2013

New genetic data on gorillas in Moukalaba-Doudou

Francais
Nos collègues du projet PROCOBHA (IRET-Kyoto University) ont récemment publié des données sur la structure génétique et les modes de dispersions des gorilles dans le parc national de Moukalaba-Doudou.
En collectant des échantillons de fèces et en analysant l’ADN avec une série de marqueurs microsatellites, ils ont généré les profils génétiques de tous les membres de leur groupe habitué dénommé "Group Gentil", ainsi que les gorilles des forêts environnantes. Leurs résultats montrent que le dos argenté du groupe habitué a engendré toute la progéniture de son groupe, bien que les mères de certains des enfants n’ont pas été identifiées. De plus, les données indiquent que les dos argentés males dans un voisinage de 40km2 de la zone d’étude n’ont pas de liens de parenté proche, suggérant que les dos argentés de la région s’éloignent de leur groupe natal pour chercher des femelles non apparentées. Ceci contraste avec une étude antérieure menée à Mondika, dans le nord du Congo, qui a montré, en utilisant des analyses génétiques, un réseau de males avec des liens de parenté proche. La présente étude apporte plus d’éclaircissements dans la variabilité de comportement que les gorilles peuvent démontrer dans un paysage écologiquement diversifié.

English
Our colleagues at the PROCOBHA project (IRET-Kyoto University) have recently published data on the genetic structure and dispersal patterns of the gorillas in Moukalaba-Doudou National Park.
By collecting dung samples and analysing DNA with a suite of microsatellite markers, they have generated genetic profiles for all members of their habituated group "Group Gentil", as well as gorillas in the surrounding forest. Their results show that the silverback of the habituated group has sired all the offspring in his group, although the mothers of some of the offspring were not identified. In addition, the data indicate that neighbouring silverback males in the 40km2 study area are not closely related, suggesting that silverbacks in the area disperse away from their natal group to look for unrelated females. This is in contrast to a previous study carried out at Mondika, N.Congo, which showed closely related male kin networks using genetic analyses. This study provide further insight into the behavioural variability gorillas can demonstrate within an ecologically diverse landscape. 

Reference
Inoue E, Akomo-Okoue EF, Ando C, Iwata Y, Judai M, Fujita S, Hongo S Nze-Nkogue C, Inoue Murayama, M and Yamagiwa, J (2013) Male genetic structure and paternity in western lowland gorillas (Gorilla gorilla gorilla). American Journal of Physical Anthropology 151: 583–588.

Monday, 29 July 2013

New data on the distribution and status of small carnivores in Gabon

English
A new study on small carnivores has been co-authored by many of our partners in Gabon, led by Panthera and including IRET, WCS, Oxford University, University of Stirling, Smithsonian Institute, Max Planck Institute, Kyoto University and the Aspinall Foundation. By drawing on a multitude of data sources from surveys, camera-trap and bushmeat studies (including data from Lopé, Minkébé, Ivindo, Loango and Moukalaba Doudou National Parks) comprehensive picture of the distribution of small carnivores in Gabon is presented, in addition to species offtakes from hunting. 12 small carnivore species have been recorded in Gabon, and the paper includes the first country records of the Common Slender Mongoose and the Cameroon Cusimanse. This study is an important contribution to our understanding of these little-known taxa.

Le resume de l'article en Francais:
La distribution et le statut des petits carnivores n’ont jamais été évalués en détails au Gabon. Nous avons utilisé des données provenant d’études de suivi de la faune, par pièges-photos et transects, ainsi que des analyses sur la consommation et le commerce de la viande de brousse, afin de cartographier leur présence au Gabon et d’évaluer leur niveau d’exploitation actuel. Nos résultats établissent la présence de la Mangouste rouge Herpestes sanguineus et du Crossarque à tête plate Crossarchus platycephalus au Gabon, représentant les premières données confirmées de ces deux espèces dans ce pays. Si la présence du Crossarque à tête plate au nord-est du Gabon était déjà soupçonnée, celle de la Mangouste rouge n’était pas connue au Gabon et nos données élargissent considérablement son aire de répartition. Nous avons également enregistré une extension de la distribution de la Mangouste d’Égypte Herpestes ichneumon. La Genette à crête Genetta cristata fût proposée comme présente au Gabon, mais nos observations ne permettent pas de confirmer cette hypothèse compte tenu de la difficulté de la différencier morphologiquement de la Genette servaline G. servalina. La majorité des espèces semblent être largement diffusées dans tout le pays, et bien que plusieurs espèces soient couramment observées dans les prises des chasseurs et les marchés de viande de brousse, elles ne constituent qu’une petite partie (3,4% et 3,1%, respectivement) des espèces capturées. Cependant, à proximité de villages, l’exploitation des petits carnivores pour la consommation de viande de brousse et l’utilisation de parties du corps dans les cérémonies traditionnelles semble avoir des effets défavorables sur la diversité et l’abondance des espèces.

Reference
Bahaa-el-din L, Henschel P, Aba R, Abernethy K, Bohm T, et al. (2013) Notes on the distribution and status of small carnivores in Gabon. Small Carnivore Conservation 48: 19–29.

Climate models predict drier conditions in West Equatorial Africa

Francais
Une nouvelle étude, publié dans l’édition spéciale de "Philosophical Transactions of the Royal Society B", suggère que les forêts du Gabon pourraient souffrir d’un déficit en eau alors que les températures globales augmentent. En utilisant les expériences de modélisation du climat global, les auteurs présentent des projections des températures et précipitations dans les forêts pluvieuses d’Afrique. Leurs résultats montrent une différence régionale ; alors que la majorité des modèles prédisent une augmentation des précipitations pour l’Afrique équatoriale centrale (l’est de la RDC), une diminution est prédite pour l’Afrique équatoriale de l’ouest (Gabon et Congo), avec une amplification du signal lorsque les températures globales augmentent.
Certaines des forêts pluvieuses du Gabon sont déjà à leur limite hydrologique de forêt à canopée fermée, et leur résilience à l’augmentation du stress hydrique est incertaine, étant donné particulièrement que les conditions sèches vont aussi élever le risque d’incendie. les implications qui en découlent pourraient être catastrophiques.

English
A new study, published in the special issue of the Philosophical Transactions of the Royal Society B, suggests that Gabon's forests may be subject to water deficits as global temperatures increase.
By using global climate models experiments, the authors present projections of temperature and precipitation in African rainforests. Their results show a regional difference; whereas the majority of models predict an increase in precipitation for Central Equatorial Africa (Eastern DRC), a decrease is predicted for West Equatorial Africa (Gabon and R.Congo), with the signal amplifying as global temperature increases.

Some of Gabon's rainforests are already close to their hydrological limits of closed canopy forest, and their resilience to increases in water stress is uncertain, particularly given that drier conditions would also heighten the risk of fire. The implications of this could be catastrophic.

This article is Open Access and available for download:

How humans helped shape Central African rainforests

Francais
Une synthèse exhaustive de 30 ans d’études archéologiques a été faite par nos collègues de l’IRD, ANPN et plusieurs autres institutions françaises. L’article est mené par Richard Oslisly et publié dans la nouvelle édition spéciale de "Philosophical Transactions of the Royal Society B".
En compilant les données archéologiques de 328 sites à travers l’Afrique centrale, une image de l’histoire humaine dans la région sur les dernières 5000 ans est présentée, permettant aux auteurs de décrire les principales étapes dans le développement culturel depuis l’âge de pierre jusqu’à l’âge de fer, le crash démographique bien décrit aujourd’hui, ainsi que les principaux changements dans les conditions climatiques. La tendance qui émerge est une interaction complexe des variations climatiques et la densité de la population humaine, la distribution et l’impact sur la végétation forestière. Alors que la principale cause de la contraction et l’expansion des forêts savanes est climatique, il est clair que la perturbation liée aux activités humaines sur les trois derniers millénaires a aussi eu une incidence significative sur les forêts – même si les forêts ont été relativement résilientes à cette perturbation et se sont rapidement régénérées. Il est à noter que beaucoup des forêts qui ont les plus grandes densités de grands mammifères aujourd’hui sont dans des régions qui ont été significativement impactées par les hommes pendant les derniers 1000 ans. Il est important de comprendre comment les forêts ont survécu dans le passé alors que nous nous efforçons de mettre en place les futures stratégies de préservation des forêts.

English
A comprehensive synthesis of 30 years of archaeological studies has been carried out by our colleagues at IRD, ANPN and several French institutions. The paper is led by Richard Oslisly, and is published in the new special issue of the Philisophical Transactions of the Royal Society B.
By compiling archeological data at 328 sites across Central Africa, a picture of human history in the region over the last 5000 years is presented, allowing the authors to describe the main stages in cultural development from the stone age through the iron age, the well-described population crash and to the present day, as well as key changes in climatic conditions.
The pattern that emerges is a complex interaction of climatic variations and  human population density, distribution and impacts on forest vegetation. While the main driver of forest-savannah retraction and expansion is climatically driven,  it is clear that disturbance linked to human activities over the past three millennia have also had a significant bearing on the forests- but that the forests have been relatively resilient to this disturbance, and rapidly regenerated. It is of note that many of the forests with the highest densities of large mammals today, are in areas that have been significantly impacted by humans over the past 1000 years. It is important to understand patterns of past forest survival as we strive to put in place future strategies of forest preservation.

This article is Open Access and available for download:


Ecological collapse awaits African Forests if hunting continues

Francais

Une revue d’études antérieures dans la nouvelle édition de "Philosophical Transactions of the Royal Society B" présente un tableau sombre du futur des forêts pluvieuses d’Afrique centrale si le contrôle de la chasse n’est pas effectif. Rédigé par nos collègues de l’Université de Stirling, Oxford et WCS, l’article examine les données existantes sur l’impact de la chasse dans la région, discute les facteurs qui favorisent la chasse et explore les conséquences potentielles à long terme de la chasse face au changement d’utilisation des terres et le changement climatique.
L’article montre qu’alors que nous avons enregistré le déclin catastrophique de la mégafaune dans les forêts pluvieuses d’Afrique centrale, nous commençons seulement à réaliser les sérieuses conséquences de la chasse abusive sur le fonctionnement des écosystèmes ; notamment la structure des forêts, la dispersion des graines, la pollinisation, le cycle des éléments nutritifs du sol et du bilan carbone, et les cascades trophiques qui en découlent. Toutes les données indiquent que la plupart des animaux chassés en Afrique centrale sont des frugivores disséminateurs de graines ; il semble que seules les petites espèces telles que les rongeurs et le céphalophe bleu montrent une résilience à la chasse. L’élimination des disséminateurs de graines des forêts a des effets potentiellement catastrophiques puisque la distribution, la fonction de dissémination des graines et le recyclage des éléments nutritifs sont aussi modifiés. Les arbres disséminés par les animaux se caractérisent par une croissance lente, une durée de vie plus longue et une plus grande densité de bois que les espèces disséminées de façon abiotique. Le remplacement graduel des arbres disséminés par les animaux par ceux disséminées de façon abiotique a donc non seulement des conséquences sur la capacité des forêts à avoir des animaux disséminateurs de graines mais Également sur leur potentiel de stockage de carbone et par conséquent leur résilience globale au changement du climat. Ces effets vont certainement Être aggravés par le changement du climat puisque les périodes sensibles de fructification, liés à la température, sont perturbées et les changements dans la disponibilité de la nourriture affecte les densités d’animaux.
L’avenir des forêts d’Afrique centrale dépend de notre capacité à protéger la communauté d’animaux disséminateurs de graines qui y vit. Les conséquences de la chasse abusive aggraveront les impacts directs du changement climatique sur la végétation, déclenchant des réactions en cascades dans la chaine trophique avec des résultats catastrophiques.

L'article est disponible gratuitement suivant ce lien:


English
A review study in the new special issue of the Philosophical Transactionsof the Royal Society B presents a grim picture for the future of Central African rainforests if hunting is not brought under control. Authored by our colleagues at the Universities of Stirling, Oxford and WCS, the paper reviews existing data on hunting impacts in the region, discusses the factors that drive hunting and explores the potential long-term consequences of hunting in the face of land-use change and climate change.
The paper shows that while we have registered the catastrophic decline of megafauna in the Central African rainforests, we are only just starting to appreciate the serious consequences overhunting is having on ecosystem functioning, including forest structure, seed dispersal, pollination, soil nutrient cycling and carbon balance, and the resulting trophic cascades.
All data indicate that most hunted animals in Central Africa are seed dispersing frugivores;  it seems that only small species such as rodents and blue duiker show any resilience to hunting. The removal of seed-dispersers from the forest has potentially catastrophic effects as species distributions, seed dispersal functions and nutrient cycling are in turn changed. Animal dispersed trees are characterised by slower growth, longer life and higher wood density than abiotically dispersed species, so the gradual replacement of animal-dispersed trees with abiotically dispersed trees not only has consequences for the forests' ability to support seed-dispersing mammals, but also its carbon storage potential and thus global resilience to climate change.These effects are likely to be exacerbated by climate change as sensitive fruiting patters, linked to temperature, are disturbed and changes in food availability affect animal densities.
The future of central African forests depends on our ability to protect its seed-dispersing animal community. The consequences of over-hunting will exacerbate the direct impacts of climate-change on vegetation, triggering trophic cascades with catastrophic results.

This article is Open Access and available free online:


Monday, 22 July 2013

Above-ground biomass and structure of African Rainforests

Francais
La dernière analyse complète de la biomasse aérienne (above-ground biomass, AGB) et de la structure des forêts pluvieuses d’Afrique centrale a été pupliée par nos partenaires de l’université de Leeds en collaboration avec un grand nombre d’institutions, notamment l’ANPN, l’IRET, Precious Woods et Rougier Gabon.
L’étude comprend des données collectées dans des parcelles botaniques à travers le Gabon, dans le cadre de la participation du gouvernement gabonais au réseau des observatoires des forêts tropicales africaines (African Tropical Rainforest Observatory Network, AfriTRON), en plus de données provenant de 11 autres pays d’Afrique de l’Ouest, du Centre et de l’Est. Les résultats montrent que la moyenne de l'AGB dans le bassin du Congo est élevée (429 Mg/ha), en comparaison avec l’Amazonie, l’Afrique de l’Ouest et de l’Est. Cependant, de façon générale, les forêts africaines ont une faible densité de troncs comparées à l’Amazonie et Borneo – En fait, les forêts sont caractérisées par peu d’arbres, mais qui sont plus larges. Ceci, en plus des faibles AGB et densité volumique des bois observés dans les forêts d’Afrique de l’Ouest, où les éléphants ont été complètement chassés, soutient également l’idée que la densité des troncs et la biomasse dans les forêts est liée à l’abondance des larges carnivores. En effet, ces derniers dispersent les espèces à large graines (souvent associés avec des biomasses élevées), et cela maintiendrait les petits arbres dans des densités très faibles.
En Afrique, les forêts à forte biomasse ont été  localisées près de l’équateur. Les données du sol ont montré que les propriétés physiques ainsi que l’apport des éléments nutritifs essentiels étaient liés à l’AGB, avec des sols richement argileux positivement corrélés à l’AGB. L’AGB était positivement corrélé aux précipitations dans les neuf mois les plus secs de l’année, négativement corrélé dans les trois mois les plus humides, et négativement corrélé avec la température.
Les résultats de l’étude indiquent que l’AGB est influencé par le climat et les sols, et il semblerait que les forêts africaines soient particulièrement sensibles aux changements climatiques à venir.
 

English
The latest comprehensive analyses of above-ground biomass (AGB) and forest structure in African rainforests has been published by our partners at Leeds University in collaboration with a large number of institutions, including ANPN, IRET, Precious Woods and Rougier Gabon.
The study includes data collected from botanical plots across Gabon, as part of the Gabonese Government's participation in the African Tropical Rainforest Observatory Network (AfriTRON), in addition to data from 11 other countries in West, Central and East Africa.
The results show that mean AGB in the Congo Basin is high (429 Mg/ha), compared to Amazonia, East or West Africa, but that overall, African forests have lower stem densities than in Amazonia or Borneo- so the forests are characterised by fewer, larger trees. This, along with the lower AGB and wood mass density observed in West African forests, where elephants have been hunted out, also supports the idea that stem density and biomass in rainforests is related to the abundance of  large herbivores, as they disperse larger seeded species (often associated with higher biomass), and may keep the density of small trees very low.
Within Africa, the highest biomass forests were found closest to the equator. Soil data indicated that both physical properties as well as the supply of limiting nutrients was linked to AGB, with clay-rich soils positively correlated to AGB. AGB was positively correlated to rainfall in the nine drier months of the year, negatively correlated in the wettest three months, and negatively correlated to temperature.
The results of the study indicate that AGB is mediated by both climate and soils, and African forests may be particularly sensitive to future climatic changes.

The article is open access and available for download at this link:

Lewis et al., 2013. Above-ground biomass and structure of 260 African tropical forests. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences 368.

Lewis SL, Sonke B, Sunderland T, Begne SK, Lopez-Gonzalez G, van der Heijden GMF, Phillips OL, Affum-Baffoe K, Baker TR, Banin L, Bastin J-Fo, Beeckman H, Boeckx P, Bogaert J, De Canniere C, Chezeaux E, Clark CJ, Collins M, Djagbletey G, Djuikouo MNlK, Droissart V, Doucet J-L, Ewango CEN, Fauset S, Feldpausch TR, Foli EG, Gillet J-Fo, Hamilton AC, Harris DJ, Hart TB, de Haulleville T, Hladik A, Hufkens K, Huygens D, Jeanmart P, Jeffery KJ, Kearsley E, Leal ME, Lloyd J, Lovett JC, Makana J-R, Malhi Y, Marshall AR, Ojo L, Peh KSH, Pickavance G, Poulsen JR, Reitsma JM, Sheil D, Simo M, Steppe K, Taedoumg HE, Talbot J, Taplin JRD, Taylor D, Thomas SC, Toirambe B, Verbeeck H, Vleminckx J, White LJT, Willcock S, Woell H, Zemagho L, 2013. Above-ground biomass and structure of 260 African tropical forests. Philosophical Transactions of the Royal Society B: Biological Sciences 368.

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Hunting has potential consequences for forest biomass

Special Journal Issue: 'Change in African rainforests: past, present and future'

Francais
Une édition spéciale de "Philosophical Transactions of the Royal Society B" vient tout juste d’être publiée en ligne. le thème, "Changement dans les forêts pluvieuses d’Afrique : passé, présent et futur" a été élaboré par nos collègues de l’université d’Oxford et de l’université de Leeds. Cette édition spéciale présente une perspective multidisciplinaire pour explorer notre compréhension actuelle des forêts pluvieuses d’Afrique et les menaces auxquelles elles font face, et ce que nous devons connaitre pour faire face aux changements climatique et social à venir.
L'édition spéciale contient plusieurs articles provenant de base de données à long terme et des études menées au Gabon, dont un grand nombre sont librement accessibles. Veuillez consulter les autres billets du blog ce mois pour les résumés de certains des articles les plus pertinents.

English
A special issue of the Philosophical Transactions of the Royal Society B has just been published online. The theme, 'Change in African rainforests: past, present and future' was compiled by our colleagues at the University of Oxford and University of Leeds, and presents a multidisciplinary perspective to explore our current understanding of African rainforests and the threats they face, and what we need to know in the face of  future climatic and social change.
It contains several articles coming from long-term data-sets and studies in Gabon, many of which are open-access. Please see other blogposts this month for summaries of some of the most relevant papers.

Change in African Rainforests: past, present and future


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