Francais
Alors qu’Ébola continue
de faire des ravages en Afrique de l’ouest, la capacité de détecter très tôt
les signaux d’alertes de la maladie dans les pays endémiques voisins demeure une
priorité et un défi en même temps. Ébola est un pathogène d’origine animale. Si
ce dernier est détecté chez les animaux avant qu’il n’émerge chez les humains, cela
peut alors être un moyen efficace pour réduire sa propagation dans le monde
entier. En fait, le suivi des maladies de la faune sauvage devrait faire partie
intégrante de tout système d’alerte rapide ayant pour but de prévenir la
transmission des maladies zoonotiques aux humains. Ébola est réputé pour avoir
dévasté les populations de grands singes dans le bassin du Congo et les épidémies
humaines ont été associées à des contacts avec des carcasses infectées.
Le suivi d’Ébola chez les
populations de grands singes a été traditionnellement compliqué à cause de la
difficulté d’avoir des échantillons de sang et de tissue. Une nouvelle étude
rapporte le développement de nouvelles méthodes qui permettent de détecter Ébola
à partir des crottes de grands singes pour la première fois. L’équipe de WCS
conduite par des vétérinaires a développé les techniques sur des échantillons
collectés sur des gorilles dans la région d’Odzala en République du Congo qui
fut affectée par une épidémie en 2005.
Ils ont réussi à détecter
les anticorps d’Ébola dans environ 10% des gorilles, montrant que le virus n’avait
pas tué tous les gorilles qui l’avaient contracté. Ils ont aussi détecté des
anticorps dans des régions qui étaient connues pour n’avoir jamais été affecté
avant. Cette technique permettra des meilleurs programmes de surveillance des
maladies et aidera dans les essais de vaccination des grands singes qui sont en
préparation en ce moment. Cela a également le potentiel de contribuer
grandement à la gestion de la santé public dans des zones où la transmission
grands singes-Homme peut subvenir.
English
As Ebola continues to ravage West Africa, the ability to detect early warning signs of the disease in neighbouring Ebola-endemic countries remains both a priority and a challenge. Ebola is a pathogen of animal origin, so if it can be detected it in animals before it emerges in humans, then this may be an effective way to reduce its spread worldwide. In fact, wildlife disease monitoring should be an integral part of any early warning system aimed at preventing the transmission of zoonotic diseases to humans; Ebola is known to have devastated ape populations in the Congo Basin and human outbreaks have been linked to contact with infected carcasses.
Monitoring Ebola in wild ape populations has traditionally been challenging, because of the difficulty in obtaining blood or tissue samples. A new study reports the development of novel methods that allow for Ebola to be screened for the first time in primate faeces.
The team led by WCS veterinarians developed the techniques on samples collected from gorillas in the Odzala region of the Republic of Congo, which was affected by a severe outbreak in 2005.
They managed to successfully detect Ebola antibodies in about 10% of gorillas, showing that the virus did not kill all gorillas who contracted it. They also detected antibodies in areas previously thought to be unaffected.
This technique will allow better disease surveillance programmes and aid ape vaccination trials that are currently under preparation. It also has the potential to greatly contribute to public-health management in areas where ape-human transmission is likely to occur.
Reference
Reed, P.E., Mulangu, S., Cameron, K.N., Ondzie, A.U., Joly, D., Bermejo, M., Rouquet, P., Fabozzi, G., Bailey, M., Shen, Z., Keele, B.F., Hahn, B., Karesh, W.B., Sullivan, N.J., 2014. A New Approach for Monitoring Ebolavirus in Wild Great Apes. PLoS Neglected Tropical Diseases 8, e3143. doi:10.1371/journal.pntd.0003143
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