Friday, 23 October 2015

A few large trees store most of forest's carbon

Francais
La moitié de la biomasse des forêts d'Afrique centrale est stocké dans seulement 5% de ses arbres. Telle est la conclusion d'une étude récente menée à 175 parcelles forestières au Cameroun, Gabon, la RCA et la RDC. L'équipe de recherche a constaté qu'un petit nombre de grands arbres sont le plus important en termes de stockage de carbone; et que, en mesurant la plus grande 5% des arbres, la biomasse de toute la forêt peut être estimé avec une précision de 90%.

Dans l'ensemble, seulement 18 species- donc 1,5% de toutes les espèces retrouves- contenaient 50% de la biomasse de la forêt. Certains d'entre eux sont couramment exploitées - p.ex. Azobé (Lophira alata), Niové (Staudtia kamerunensis) et Tali (Erythrophleum suaveolens). Cette étude apporte des implications importantes pour la gestion des forêts et de l'aménagement du territoire, afin de savoir la taille et la nombre des  arbres a protéger dans une concession pour conserver son potentiel maximum de séquestration du carbone.

English
Half of the biomass of Central Africa’s forests is stored in just 5% of its trees. This is the finding of a recent study conducted at 175 forest plots in Cameroon, Gabon, CAR and DRC. The research team found that few, big trees are by far the most important in terms of carbon storage; and that by measuring the largest 5% of trees, the biomass of the whole forest can be estimated with 90% accuracy.
Overall, just 18 species- 1.5% of all species found- contained 50% of the forest’s biomass. Some of these are commonly logged species- such as Azobe (Lophira alata), Niove (Staudtia kamerunensis) and Tali (Erythrophleum suaveolens). This study has important implications for forestry management and land-use planning, in knowing which sized trees – and how many- to protect in a concession in order to retain its maximum carbon sequestration potential.

Reference (pdf at this link)
Bastin, J.-F., Barbier, N., Réjou-Méchain, M., Fayolle, A., Gourlet-Fleury, S., Maniatis, D., de Haulleville, T., Baya, F., Beeckman, H., Beina, D., Couteron, P., Chuyong, G., Dauby, G., Doucet, J.-L., Droissart, V., Dufrêne, M., Ewango, C., Gillet, J.F., Gonmadje, C.H., Hart, T., Kavali, T., Kenfack, D., Libalah, M., Malhi, Y., Makana, J.-R., Pélissier, R., Ploton, P., Serckx, A., Sonké, B., Stevart, T., Thomas, D.W., De Cannière, C., Bogaert, J., 2015. Seeing Central African forests through their largest trees. Scientific Reports 5, 13156. doi:10.1038/srep13156

Monday, 19 October 2015

The Plateaux Batéké National Park now boasts four cat species, thanks to the return of the lion to Gabon

English

Since the return of a single male lion to Gabon’s Plateaux Batéké National Park, this park now harbours four species of wild felids; more than any other park within Central Africa’s Congo Basin. Besides the lion (Panthera leo), the park is home to important populations of leopards (Panthera pardus), African golden cats (Caracal aurata), and Gabon’s only protected population of the serval (Caracal serval). Servals are open habitat specialists which mainly feed on small rodents. The species is most easily recognized by its long legs, short tail and large, rounded ears. Commonly, the medium-sized serval is boldly spotted black on a tawny underground. There are also melanistic individuals in certain areas, which appear completely black. Even rarer, is the so-called ‘servaline’ form, which has much smaller, freckled spots, and was once thought to be a separate species. All three forms have been filmed in and around Plateaux Batéké National Park, making this the only site where all forms are known to occur. Photographs of all four cat species, including the three different serval forms, can be found below.

Lion in Plateaux Batéké National Park / Lion aux Parc National des Plateaux Batéké

Leopard in the Batéké savannah / Panthère dans la savane Batéké

African golden cat in a forest gallery / Chat doré africaine dans une galerie de forêt







Below, pictures of servals, in this order, of the common form, the servaline form, and the melansitic form / Ci-dessous, en cette orde, photographs de servals de la forme commune, la forme "servaline", et la forme melanique.  

Le Parc National des Plateaux Batéké arbitre quatre espèces de félins depuis le retour du lion au Gabon


Français

Depuis le retour d'un seul lion mâle au Parc National de Plateaux Batéké, ce parc Gabonais abrite aujourd'hui quatre espèces de félidés sauvages; plus que tout autre parc dans le bassin du Congo en Afrique centrale. Outre le lion (Panthera leo), le parc abrite d'importantes populations de panthères (Panthera pardus), de chats dorés africains (Caracal aurata), et la seule population protégée du Gabon du serval (Caracal serval). Le serval est un spécialiste des habitats ouverts, et se nourrisse principalement de petits rongeurs. Ce félin de moyenne taille est facilement reconnue par ses longues pattes, sa queue courte et ses grandes oreilles arrondies. Habituellement, la robe beigeasse du serval est couverte de grandes taches noires. Il y a aussi des individus mélaniques dans certaines zones, qui apparaissent complètement noir. Encore plus rare, est la forme dite «servaline », qui est caractérise par une robe couvert de taches beaucoup plus petites, et a été considéré comme une espèce distincte par avant. Toutes les trois formes ont été filmées dans et autour du Parc National de Plateaux Batéké, ce qui en fait le seul site où toutes les formes sont connus. Photographies de toutes les quatre espèces de félins, dont les trois formes différentes du serval, peuvent être trouvées ci-dessus.

 

Tuesday, 13 October 2015

Gabon’s lion still on the prowl in the Plateaux Batéké National Park



Gabon’s lion still on the prowl in the Plateaux Batéké National Park

English
Almost nine months have passed since the spectacular discovery of a single male lion in Gabon’s Plateaux Batéké National Park (NP) in January this year. The discovery had been made by researcher Ivonne Kienast from the Pan African Programme of the Max Planck Institute for Evolutionary Anthropology (MPI-EVA PanAf), who had set up video camera traps in parts of Plateaux Batéké NP to record chimpanzee behaviour and tool use. The discovery triggered substantial interest, within Gabon and internationally, as the video represented the first confirmed record of a lion in Gabon in almost 20 years; the iconic species has been considered locally extinct in Gabon as several surveys found no more confirmed proof of resident lions since one male was shot in Batéké in 1995.

Since the animal’s discovery this January, joint field teams from MPI-EVA, the Gabonese National Park Agency (ANPN), American felid conservation NGO Panthera, and The Aspinall Foundation (TAF) deployed additional camera traps across Plateaux Batéké NP to find out more about this male lion, and to answer the most pressing question: “Is the animal really alone, or part of a breeding population that could in time repopulate the park and surrounding areas?”
The teams were successful at filming the lion repeatedly in several of the roughly 40 camera traps now up and running in the park. It could be established that the male had taken up residency in the park, and the video footage (see below) shows that it is a healthy-looking male 4-5 years old; in perfect lion breeding age.

Sadly, the lion is still alone. No females were recorded in any of the camera traps. Male lions are known to occasionally disperse over distances of several hundred kilometres from their natal areas, and this male may have come from a distant population in a neighbouring country. For more background, read an interview with Panthera’s Lion Survey Coordinator Philipp Henschel in the Pacific Standard.

ANPN and partners are now carefully considering the introduction of females into the area, with the aim of re-establishing a breeding population of lions in Gabonese proportion of the Plateaux Batéké. Related news will be posted here as they transpire.




Le lion du Gabon est toujours à l'affût dans le Parc National des Plateaux Batéké

Francais
Près de neuf mois se sont écoulés depuis la découverte spectaculaire d'un seul lion mâle dans le Parc National (PN) des Plateaux Batéké en Janvier de cette année. La découverte a été faite par biologiste Ivonne Kienast du Programme Panafricain de l'Institut Max Planck pour l'Anthropologie Évolutionnaire (MPI-EVA PanAf), qui avait mis en place des pièges vidéos dans des parties du PN des Plateaux Batéké pour étudier le comportement de chimpanzés dudit parc. La découverte a déclenché un intérêt substantiel, au Gabon et à l'étranger, comme la vidéo représentait la première épreuve de l’existence d'un lion au Gabon en près de 20 ans; l’espèce emblématique a été considéré comme éteint au Gabon car plusieurs inventaires de faune ont trouvé aucune épreuve fiable de la présence de l’espèce depuis un mâle a été abattu au sud de la ville de Léconi en 1995.

Depuis la découverte de l'animal ce Janvier, les équipes conjointes de MPI-EVA, de l'Agence Nationale des Parc Nationaux (ANPN), de l’ONG américain Panthera, et de la Fondation Aspinall (TAF) ont déployés des pièges photographiques supplémentaires à travers le PN des Plateaux Batéké, pour obtenir plus des informations sur le lion mâle, et pour répondre à la question la plus pressante: «Est que cet animal est vraiment seul, ou est que ce mâle fait partie d'une population, qui pourrait un jour repeupler le parc et ses environs"

Les équipes ont réussi à filmer le mâle à plusieurs reprises et dans plusieurs de 40 pièges photographiques qui sont maintenant opérationnels dans le parc. On a pu établir que le mâle a pris résidence dans le parc, et les séquences vidéo (voir ci-dessus) montrent qu'il est en bonne santé et d’un âge de 4-5 ans; l'âge parfait pour la reproduction.

Malheureusement, le mâle est toujours seul. Aucune femelle n’a été enregistrée dans l'un des pièges photographiques. Les lions mâles sont connus pour se disperser parfois sur des distances de plusieurs centaines de kilomètres de leur région natale, et ce mâle provient probablement d'une population éloignée, localisée dans un pays voisin. Pour des informations supplémentaires lisez un échange avec Philipp Henschel de l’ONG Panthera sur ce sujet dans le Pacific Standard (en Anglais).

L’ANPN et ses partenaires examinent actuellement des possibilités pour une introduction de femelles dans le parc, dans le but de rétablir une population de lions dans la partie Gabonaise du Plateaux Batéké. Des nouvelles sur ce sujet seront affichées ici.


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