Saturday, 23 August 2014

New species of orchid for the Monts de Cristal

Francais
Bulbophyllum est le plus grand genre d’orchidées connu en science, avec environ 46 espèces déjà décrites au Gabon. Dans une nouvelle étude publiée par nos collègues du «Missouri Botanical Gardens », une nouvelle espèce d’orchidée - Bulbophyllum pauwelsianum – a été décrite à partir de deux spécimens collectés dans le Parc National des Monts de Cristal.



Bulbophyllum saltatorium, most closely related to B. pauwelsianum. Source:  http://www.orchid-africa.net/espece_detail.asp?espPK=13502



English
Bulbophyllum is the largest genus of Orchids known to science, with about 46 species already described for Gabon. In a new study published by colleagues at the Missouri Botanical Gardens, a new species of orchid- Bulbophyllum pauwelsianum - is described from two specimens collected in the Monts de Cristal National Park.


Reference
Stevart, T., Biteau, J. P., Cawoy, V., & Droissart, V. (2014). Taxonomy of Atlantic Central African orchids 3. A new species of Bulbophyllum Thouars (Orchidaceae) from the Monts de Cristal, Gabon. Phytotaxa, 177(1), 26–34.

Gabon's oil platforms are biodiversity hotspots

Francais
La première publication scientifique des activités conduites dans la stratégie “Gabon bleu” révèle une riche biodiversité associée avec les plateformes pétrolière offshores. Les plateformes pétrolières peuvent agir comme des récifs artificiels, fournissant une matrice complexe qui sert d’habitat à un grand nombre d’espèces, et agit de facto comme une aire protégée marine, puisque la pêche au chalut est exclue dans ces zones. Cependant, jusqu’à maintenant, on ne connaissait rien des communautés marines associées avec ces structures au Gabon. Des études sous-marines ont été conduites sur 10 plateformes appartenant à Total Gabon, Vaalco, et Perenco en 2012. Les communautés benthiques sur les anciennes et larges plateformes au nord étaient différentes de celles plus récentes, petites, et près des côtes au sud ; les premières étant dominées par un madréporaire solitaire Tubastraea sp, alors que les dernières le sont par une espèce de balane Megabalanus tintinnabulum. La biomasse estimée des poissons dépassait une tonne et était dominée par les barracudas, les coureur arc-en-ciel (ou comète saumon) et les carangues. Le tiers de toutes les espèces de poissons identifiées sur les plateformes étaient de nouvelles espèces pour le Gabon ; 6% étaient nouvelles pour l’Afrique tropicale occidentale ; cependant, des espèces invasives ont été également documentées. La présence de ces plateformes est supposé augmenter en même temps la connectivité écologique et la biodiversité régionale, mais aussi d’agir comme vecteurs d’espèces invasives. Avec la création imminente du réseau des parcs marins, on espère que ces plateformes vont agir comme zones de reconstitution pour les parcs marins et être d’une importance capitale pour la conservation des ressources halieutiques.

English
The first scientific publication from activities conducted under the 'Gabon Bleu' strategy reveals a wealth of biodiversity associated with offshore oil platforms. Oil platforms can act as artificial reefs, providing a complex matrix that serves as important habitat for numerous species, and act as de facto marine protected areas, as trawl-fishing is excluded in these zones. However until now nothing was known about the marine communities associated with these structures in Gabon. Underwater surveys were conducted on 10 platforms belonging to Total Gabon, Vaalco and Perenco in 2012. Benthic communities on older, larger platforms in the north were different to those on smaller, platforms in the south and those closer to shore; the former being dominated by a solitary cup coral Tubastraea sp, the latter by a barnacle species Megabalanus tintinnabulum. The estimated fish biomass exceeded 1 ton and was dominated by barracuda, rainbow runner and jacks. A third of all fish species identified on the platforms were new species for Gabon; 6% were new to tropical West Africa; however, invasive species were also documented. The presence of these platforms is thought to both increase ecological connectivity and regional biodiversity, but also act as vectors for invasive species. With the creation of the marine parks network imminent, it is hoped these platforms will act as areas of replenishment for the marine parks and be of great value to fisheries conservation.

Reference
Friedlander, A. M., Ballesteros, E., Fay, M., & Sala, E. (2014). Marine communities on oil platforms in Gabon, west Africa: high biodiversity oases in a low biodiversity environment. PloS One, 9(8), e103709. doi:10.1371/journal.pone.0103709

Sunday, 17 August 2014

The economic value of Gabon’s medicinal plant market

En Francais
La médecine traditionnelle est la principale forme de soins médicaux pour beaucoup d’africains ; notamment au Gabon, où les valeurs culturelles et médicinales de la flore locale sont reconnues depuis longtemps. Cependant, en dépit de l’importance du marché de la médecine traditionnelle dans la vie de beaucoup de gabonais, on en connait beaucoup moins de sa valeur économique et des facteurs socio-économiques qui la gouvernent.

Une nouvelle étude a examiné pour la première fois le marché des plantes traditionnelles au Gabon. Les chercheurs de l’université de Lieden et Wageningen en Hollande ont visité 14 stands de marché à travers le Gabon, effectuant des enquêtes et collectant du matériel de plantes pour l’identification. Ils ont découvert un marché riche en diversité ; 263 produits différents de plantes de 217 espèces ont été identifiés, avec les familles des Leguminosae et Rubiacea étant les plus représentées. L’utilisation dans les rituels était la raison la plus souvent citée de la vente de plantes, suivie par les soins médicaux aux femmes et aux enfants. Dix-huit espèces constituent presque 50% du volume des produits, les fruits de Tetrapleura tetraptera et les graines de myristica étant les plus communs. Ces derniers sont utilisés comme épices dans les rituels. En extrapolant à partir de leur base de données, les chercheurs estiment que le marché des plantes traditionnelles au Gabon vend environ 27 tonnes de produits de plantes médicinales chaque année, avec une valeur de 1,5 million de dollar américain. Cette étude fourni une information de base précieuse d’une partie de l’économie qui était précédemment non quantifiée, mais qui est culturellement importante. De telles données pourraient être utiles au gouvernement au moment où il développe une législation pour appliquer le protocole de Nagoya et ambitionne de développer un secteur durable de produits forestiers non-ligneux.

In English
Traditional medicine is the primary form of healthcare for many Africans; this includes Gabon, where the cultural and medicinal value of native flora has long been recognised. However, despite the importance of the traditional medicine market in the lives of many Gabonese, much less is known about its economic value and the socio-economic factors that drive it.

A new study takes a first look at the traditional plant market in Gabon. Researchers from Lieden and Wageningen Universities in Holland visited 14 market stalls across Gabon, conducted surveys and collected plant material for identification. They discovered a market rich in diversity; 263 different plant products from 217 species were identified, with the Leguminosae and Rubiacea families most represented. Ritual use was the most commonly cited reason for plant sales, followed by women’s health and childcare. 18 species made up nearly 50% of the volume of products, with Tetrapleura tetraptera fruits and Monodora myristica seeds the most common, both of which are used as a spice and in rituals. Extrapolating from their data-set, the researchers estimate that the traditional plant market in Gabon sells around 27 tons of medicinal plant products annually, with a value of US $1.5 million. This study provides valuable baseline information about a previously unquantified, but culturally important part of the national economy. Such data should be useful to the government as it develops legislation for implementing the Nagoya Protocol, and strives to develop a sustainable non-timber forest product sector. 

Reference
Towns, A. M., Quiroz, D., Guinee, L., de Boer, H., & van Andel, T. (2014). Volume, value and floristic diversity of Gabon׳s medicinal plant markets. Journal of Ethnopharmacology, 1–10. doi:10.1016/j.jep.2014.06.052

Monday, 4 August 2014

New gecko species for Gabon

Francais
Une nouvelle espèce de gecko a été décrite au Gabon. Le gecko bandé « à demi-doigts » - Hemidactylus fasciatus- était initialement considéré comme une seule espèce à large distribution sur toute l’Afrique équatoriale. Cependant, une étude génétique récente a révélé qu’elle constituait un complexe d’espèces cryptiques d’au moins cinq espèces (Leache and Fujita, 2010). Dans cette nouvelle étude (Wagner et al., 2014), les chercheurs ont examiné les données génétiques et les caractéristiques morphologiques des spécimens issus des musée et ils ont proposé une nouvelle taxonomie pour le complexe qui comprend six espèces au total. À l’intérieur de ce complexe, Hemidactylus coalescens est reconnu comme une nouvelle espèce pour le Gabon, apparaissant du centre du Cameroun au sud du Gabon.

English
A new species of gecko has been described for Gabon. The banded half-toed gecko- Hemidactylus fasciatus- was originally thought to be a single widespread species occurring across equatorial Africa, but a recent genetic study revealed it to be a cryptic species complex of at least five species (Leache and Fujita, 2010). In this new study (Wagner et al., 2014), researchers examined the genetic data, along with morphological characteristics from museum specimens and proposed a new taxonomy for the complex that include a total of six species. Within this, Hemidactylus coalescens is identified as a new species for Gabon, occurring from central Cameroon to southern Gabon.

Hemidactylus fasciatus 
(source: https://www.hippocampus-bildarchiv.de/tier_11514_Hemidactylusfasciatus.htm)

References
Wagner, P., Leaché, A. D., & Fujita, M. K. (2014). Description of four new West African forest geckos of the Hemidactylus fasciatus Gray , 1842 complex, revealed by coalescent species delimitation. Bonn Zoological Bulletin, 63(1), 1–14.

Leaché, A., & Fujita, M. (2010). Bayesian species delimitation in West African forest geckos (Hemidactylus fasciatus). Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, 277, 3071–3077.

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