Rare Long‐Term Data Reveal the Seasonal Dietary Plasticity of Mandrills (Mandrillus sphinx) in Response to Fruiting Tree Phenology/Des données rares à long terme révèlent la plasticité saisonnière du régime alimentaire des mandrills (Mandrillus sphinx) en réponse à la phénologie des arbres fruitiers.

Abstract / Résumé

EN – The study of dietary plasticity in primates provides valuable insights into their ability to adapt to environmental pressures. The mandrill (Mandrillus sphinx), an iconic species of Gabon, stands out due to the formation of mega-groups that can reach up to 1,000 individuals, a social organization that intensifies competition for food resources.


In the context of habitat loss and climate change, understanding the dietary flexibility of mandrills becomes essential for guiding conservation strategies. A recent study conducted in Lopé National Park relied on eight years of rare data, combining fecal analysis and fruit availability monitoring to assess this adaptive capacity.


Marked Preferences but Great Flexibility

The results reveal that mandrills favor fruits, which form the basis of their diet. Their consumption peaks when these resources are abundant. However, during periods of scarcity, they adjust their diet by incorporating more animal prey, leaves, seeds, and plant fibers. This flexibility reflects a remarkable ability to cope with seasonal fluctuations in fruit production.


Elaeis guineensis: A Strategic Fruit

Among the fruits consumed, the oil palm fruit (Elaeis guineensis), rich in lipids, stands out as the most frequently used resource. It may represent a crucial staple food for mandrills in this forest area.


A Generalist Diet, Reflecting Ecological Adaptation

The study confirms that mandrills are primarily frugivorous, but their feeding behavior shows they act as generalist animals, capable of adapting their diet according to available resources. This strategy could be linked to the exceptional size of their groups or to past environmental variations. In any case, it provides them with notable resilience in the face of future ecological challenges.


FR – L’étude de la plasticité alimentaire chez les primates offre un éclairage précieux sur leur capacité d’adaptation face aux pressions environnementales. Le mandrill (Mandrillus sphinx), espèce emblématique du Gabon, se distingue par la formation de méga-groupes pouvant atteindre jusqu’à 1 000 individus, une organisation sociale qui intensifie la compétition pour les ressources alimentaires.

Dans un contexte de perte d’habitat et de changement climatique, comprendre la flexibilité alimentaire des mandrills devient essentiel pour orienter les stratégies de conservation. Une récente étude menée au Parc National de la Lopé s’est appuyée sur huit années de données rares, combinant l’analyse de fèces et le suivi de la disponibilité des fruits, pour évaluer cette capacité d’adaptation.

Des préférences marquées mais une grande souplesse

Les résultats révèlent que les mandrills privilégient les fruits, qui constituent la base de leur alimentation. Leur consommation atteint un pic lorsque ces ressources sont abondantes. Toutefois, en période de pénurie, ils ajustent leur régime en intégrant davantage de proies animales, de feuilles, de graines et de fibres végétales. Cette flexibilité témoigne d’une remarquable capacité à faire face aux fluctuations saisonnières de la production fruitière.

Elaeis guineensis : un fruit stratégique

Parmi les fruits consommés, celui du palmier à huile (Elaeis guineensis), riche en lipides, ressort comme la ressource la plus fréquente. Il pourrait représenter un aliment de base crucial pour les mandrills dans cette zone forestière.

Un régime généraliste, reflet d’une adaptation écologique

L’étude confirme que les mandrills sont principalement frugivores, mais leur comportement alimentaire montre qu’ils agissent comme des animaux généralistes, capables d’adapter leur régime selon les ressources disponibles. Cette stratégie pourrait être liée à la taille exceptionnelle de leurs groupes ou à des variations environnementales passées. Quoi qu’il en soit, elle leur confère une résilience notable face aux défis écologiques à venir.


Authors / Auteurs

© American Journal of Primatology (2025 ; 87 : e70012) Published by Wiley Periodicals LLC.

Joshua Bauld and David Lehmann

DOI :https://doi.org/10.1002/ajp.70012



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