Friday 25 October 2013

High frog diversity in Batéké Plateau

Francais
Une nouvelle étude décrit le premier inventaire des amphibiens effectué dans le parc national des Plateaux Batéké (Zimkus and Larson, 2013). Au total, 64 spécimens de grenouilles adultes et 84 têtards ont été collectés sur cinq sites, desquels 18 espèces ont été répertoriées.  De plus, quatre nouvelles découvertes pour le pays ont été faites : Kassina maculosa, Phrynobatrachus ruthbeateae, Ptychadena uzungwensis et Xenopus pygmaeus.

Les échantillons ont été analysés pour la présence de Batrachochytrium dendrobatidis (Bd), le champignon qui est à l’origine de la maladie des amphibiens chytridiomycosis. Cette maladie est reconnue pour avoir provoqué le déclin catastrophique des populations d’amphibiens dans le monde. Tous les échantillons se sont avérés négatifs, procurant des informations importantes sur une plus grande distribution de Bd à travers le Gabon. À ce jour, toutes les analyses de Bd effectués à Lastourville, Lebamba, au parc national de la Lopé, Gamba, et Libreville se sont révélées négatives (Daversa et al., 2011; Gratwicke et al., 2011), alors qu’il a été détecté dans les parc nationaux des Monts de Cristal et de l’Ivindo (Bell et al., 2011).

À cause de la durée restreinte de l’étude, les auteurs suggèrent que la région abrite une grande diversité d’espèces d’amphibiens. Cette étude a apporté un certain nombre de nouveaux ajouts à la faune herpétologique connue du Gabon et souligne l’importance de la conservation de l’habitat de savane au sud-est du Gabon.

English
A new study describes the first amphibian inventory conducted for Batéké Plateau National Park (Zimkus and Larson, 2013). In total, 64 adult and 84 tadpole specimens were collected at 5 sites, from which 18 species were recorded. In addition, four new country records were recorded: these are Kassina maculosa, Phrynobatrachus ruthbeateae, Ptychadena uzungwensis and Xenopus pygmaeus.
Samples were tested for the presence of Batrachochytrium dendrobatidis (Bd), the fungus that causes the infectious disease amphibian chytridiomycosis, which is thought to have cause devestating declines in amphibian populations worldwide. All samples were negative, adding important information to a growing picture of Bd distribution across Gabon. To date, Bd tests conducted in Lastourville, Lebamba, Lope NP, Gamba and Libreville have all proved negative (Daversa et al., 2011; Gratwicke et al., 2011), whereas it has been detected in Monts de Cristal and Ivindo National Parks (Bell et al., 2011).
Given the short survey period, the authors suggest that the region supports a high species richness of amphibians. This survey resulted in a number of new additions to the known Gabonese herpetofauna and supports the importance of the conservation of the savanna habitat in southeast Gabon.

References
Zimkus, B.M. & Larson, J.G. (2013) Assessment of the amphibians of Batéké Plateau National Park , Gabon , including results of chytrid pathogen tests. Salamandra, 49, 159–170.

Gratwicke, B., Alonso, A., Elie, T., Kolowski, J., Lock, J., Rotzel, N., Sevin, J. & Fleischer., R.C. (2011) Batrachochytrium dendrobatidis not detected on amphibians from two lowland sites in Gabon, Africa. Herpetological Review, 42, 69–71.
Bell RC, Gata Garcia A V, Stuart BL, Zamudio KR (2011) High Prevalence of the Amphibian Chytrid Pathogen in Gabon. EcoHealth 8: 116–120.
Daversa D, Bosch J, Jeffery K (2011) First survey of the disease-causing fungus, Batrachochytrium dendrobatidis, in amphibian populations of tropical areas of Gabon, Africa. Herpetological Review 42: 67–69.




Wednesday 23 October 2013

Global ivory trade highest in 16 years

Francais
Une nouvelle étude a analysé les données du Système d’information sur le commerce des éléphants (ETIS), une base de données mondiale des saisies signalées d’ivoire illégal. Les données de saisies sont bien connues pour être difficiles à interpréter à cause du biais du niveau de chaque pays sur les taux de déclaration. Cependant, les auteurs ont développé un cadre de modélisation statistique pour parer à cette situation, et ils ont présenté un tableau particulièrement inquiétant des tendances globales et régionales du commerce de l’ivoire. Ils ont examiné l’activité du commerce de l’’ivoire en utilisant deux indices : le nombre total de transactions (Indice des Transactions) et le poids total des transactions (Indice de Poids).

Leurs résultats montrent que le commerce illégal de l’ivoire est en train d’augmenter à des taux alarmants et qu’il est à son plus haut niveau depuis 16 années. Globalement, l’activité a doublé de 2007 à 2011, principalement due à l’augmentation de la consommation en Chine et en Thaïlande.

Plus de 70% des transactions étaient des envois sous forme de petits objets façonnés, ce qui est attribué à l’augmentation de la consommation en Chine. Plus de 70% du poids des ivoires étaient de gros envoies d’ivoire brut de plus de 100 kg provenant principalement d’Afrique centrale et de l’est pour l’Asie.

Ces données choquantes ne sont pas surprenantes, surtout après les récentes études montrant un déclin drastique des populations d’éléphants en Afrique centrale, notamment au Gabon. Le challenge est de fournir une protection efficace pour nos éléphants restant avant qu’il ne soit trop tard.

English
A new study has analysed data from The Elephant Trade Information System, a global database of reported seizures of illegal ivory. Seizure data is notoriously difficult to interpret, because of country-level biases in reporting rates. However the authors have developed a new statistical modelling framework to counter this, and presented a worrying picture of global and regional trends in the ivory trade.They examined ivory trafficking activity using two indices: the total number of transactions (Transactions Index), and the total weight of transactions (Weight Index).
Their results show that the illegal ivory trade is increasing at an alarming rate, and is at its highest in 16 years. Globally, activity has doubled from 2007-2011, mainly due to increased consumption in China and Thailand.
Over 70% of the transactions were from shipments in small, worked objects, which is attributed to increased consumption in China. Over 70% of the ivory weight was from large shipments of raw ivory over 100kg mainly moving from Central and East African to Asia.
These shocking data come as no surprise in the wake of recent studies showing drastic declines in elephant populations across Central Africa, not least in Gabon. The challenge is to provide effective protection for our remaining elephants before it's too late.

The article is available for free download following the link below.

Reference

Monday 14 October 2013

New species of parasitic wasp described for Gabon

Francais
Une révision récente de spécimens de musée a révélé 11 nouvelles espèces de guêpes Ichneumonoïdés pour plusieurs pays africains dont le Gabon. Publiée dans la nouvelle édition de African Invertebrates, l’étude se focalise sur le genre Diaparsis. Ces guêpes sont connues pour parasiter les coléoptères en Europe, mais on ne sait rien de leurs préférences d’hôtes en Afrique. Une nouvelle espèce, Diaparsis abstata a été décrite à partir d’échantillons de musée collectés dans le parc national de Moukalaba-Doudou au Gabon (et aussi en Afrique du Sud).

English
A recent revision of museum specimens has revealed 11 new species of ichneumon wasp for several African countries including Gabon. Published in a recent edition of African Invertebrates the study focuses on the genus Diaparsis. These wasps are known to parasitize beetles in Europe, but nothing is known about their host preferences in Africa. One new species, Diaparsis abstata was described from museum samples collected in Moukalaba-Doudou NP, Gabon (as well as S.Africa).

Reference:
Khalaim, A.I. (2013) Afrotropical species of Diaparsis Forster, 1869 (Hymenoptera: Ichneumonidae: Tersilochinae). African Invertebrates, 54, 127–159.

The article is available for free download at this link: 
Afrotropical species of Diaparsis

New plant species for Gabon

Francais
Une nouvelle espèce dans la famille des Achariaceae : Mocquerysia distans a été décrite dans la dernière édition de Plant Ecology and Evolution par F. Breteler de l’Université de Wageningen en Hollande. Cette publication vient à la suite d’une autre en début d’année du même auteur annonçant une nouvelle espèce d’Uapaca. Mocquerysia distans a été découverte à partir de collections faites dans la Forêt des Abeilles au centre du Gabon et résulte du réexamen de spécimens anciens d’herbarium.

English
A new species in the Achariaceae family: Mocquerysia distans has been described in the latest edition of Plant Ecology and Evolution by F. Breteler of Wageningen University, Holland, and follows an earlier publication this year by the same author announcing a new Uapaca species. Mocquerysia distans is known from collections made in the Foret des Abeilles in Central Gabon and results from re-examination of old herbarium specimens.


Breteler, F.J. (2013) Novitates Gabonenses 82. A new species of Mocquerysia (Achariaceae, formerly Flacourtiaceae) from Gabon. Plant Ecology and Evolution, 146, 250–253.

See also:
Blogspot: New data on Gabonese flora- April 2013

The lives of Loango's apes and elephants revealed by camera-trapping

Francais
Nos collègues de l’institut Max Planck ont généré des données cruciales sur les singes et les éléphants dans le parc national de Loango grâce à une étude avec des pièges photographiques publiée dans le journal Ecology and Evolution. En utilisant des pièges photographiques contrôlés à distance associés avec une puissante nouvelle technique d’analyse connue sous le nom de "Spatially Explicit Capture Recapture (SECR)", ils ont été capables de déduire tout un ensemble de mesures sur les populations, notamment l’abondance, la densité, la taille du domaine vital, la composition et la structure sociale des groupes. Ils ont estimé 1,72, 1,2 et 1,3 chimpanzés, gorilles et éléphants par km2 respectivement et des tailles de domaines vitaux de 41 km2, 50 km2, et 59 km2 respectivement. Quatre groupes sociaux ont été identifiés pour les chimpanzés, variant en taille de 13 à 45 individus. Les gorilles ont été répartis dans 8 groupes sociaux qui ont une taille moyenne de 9,5 et 18 groupes ont été identifiés pour les éléphants. Le ratio des mâles et femelles étaient 1:2,1, 1:3,2, et 1:2 pour les chimpanzés, gorilles, et éléphants respectivement. 

Ces données sont cruciales pour orienter les approches de gestion adaptative de conservation à l’intérieur des parcs et illustre l’utilité de ces techniques pour l’étude des populations des grands mammifères dans d’autres sites. Max Planck est aussi impliqué dans un projet qui a développé un logiciel de reconnaissance faciale pour les singes (SAISBECO : http://www.saisbeco.com).

English
Our colleagues at the Max Planck Institute have generated some valuable data on the ape and elephant population in Loango NP through a camera-trapping study recently published in Ecology and Evolution. By using remote camera traps in conjuction with a powerful new analysis technique known as Spatially Explicit Capture Recapture (SECR), they were able to derive a whole range of population metrics including abundance, density, home range size, group composition and social structure. They estimated 1.72, 1.2 and 1.3 chimps, gorillas and elephants per km2 respectively and home range sizes of 41km2, 50km2, and 59km2 respectively. 4 social groups were identified for chimps, varying in size from 13 -45 individuals. Gorillas were assigned to 8 social groups with an average group size of 9.5, and 18 groups were identified for elephants. Male to female sex ratios were 1:2.1, 1:3.2, and 1:2 for chimpanzees, gorillas, and elephants, respectively.
These data are valuable for guiding adaptive conservation management approaches inside the parks and illustrate the utility of the techniques for studying large mammal populations at other sites. Max Planck are also involved in a project that has developed facial regonition software for apes (SAISBECO: http://www.saisbeco.com).

Head, J.S., Boesch, C., Robbins, M.M., Rabanal, L.I., Makaga, L. & Kuhl, H.S. (2013) Effective sociodemographic population assessment of elusive species in ecology and conservation management. Ecology and Evolution, 3, 2903–2916.


Nest and camera-trapping survey methods compared in Moukalaba-Doudou

Francais
Nos collègues du projet PROCOBHA à Moukalaba-Doudou viennent tout juste de publier une étude comparant deux méthodes différentes de surveillance des singes. Ils ont utilisé une méthode d’échantillonnage à distance pour effectuer des études sur 30 lignes transects linéaires de 2 Km et des techniques de piégeage photographique afin d’estimer l’abondance.

Selon l’étude, les deux méthodes montrent des résultats similaires, suggérant que les chimpanzés sont plus abondants dans les forêts montagneuses du parc, alors que les gorilles ont une distribution plus homogène à travers les différents types de végétations étudiées.

English
Our colleagues at the PROCOBHA project in Moukalaba-Doudou have just published a study comparing two different survey methods for apes. They used Distance sampling methods to conduct surveys along 30 2km straight line transects, and camera trapping techniques to estimate abundance.
According to the study, the two methods showed similar results, suggesting that chimpanzees are more abundant in the mountainous forest of the park, whereas gorillas were homogeneously distributed across the different vegetation types studied.

Reference
Nakashima, Y., Iwata, Y., Ando, C., Nze Nkoguee, C., Inoue, E., Akomo, E.-F.O., Nguema, P.M., Bineni, T.D., Banak, L.N., Takenoshita, Y., Ngomanda, A. & Yamagiwa, J. (2013) Assessment of landscape-scale distribution of sympatric great apes in African rainforests: Concurrent use of nest and camera-trap surveys. American journal of primatology, 11, 1–11.

Friday 11 October 2013

Olive ridley turtles tracked in Gabon and Angola

Francais
L’ANPN vient tout juste d’être co-auteur d’une nouvelle étude avec nos partenaires de WCS et de l’université d’Exeter sur le suivi satellitaire des tortues bâtardes (olive ridley turtles). De 2007 à 2010, des appareils de localisation GPS ont été attachés sur 18 tortues dans le parc national de Mayumba et 10 au nord de l’Angola, puis elles ont été suivies pendant deux ans. La plupart des tortues de l’étude se trouvaient à moins de 200 km des côtes, avec la plupart des activités dans la Zone Économique Exclusive (ZEE) angolaise. Alors qu’il y a avait une variation dans les mouvements migratoires des tortues, les résultats ont montré qu’elles avaient tendance à partir vers le sud après la nidification, puis plus au large dans les eaux profondes entre janvier et mai, puis vers le nord de mars à août.
Cette étude est la plus grande analyse de suivi par satellites des tortues bâtardes à ce jour et elle fournit un précieux aperçu sur les mouvements de cette espèce après la nidification. Avec une meilleure compréhension des efforts de pêche et des taux de captures accidentelles, ces données peuvent aider dans le développement des stratégies de pêche durable.

English
ANPN has just co-authored a new study with our partners at WCS and the University of Exeter on the satellite tracking of olive ridley turles. From 2007-2010, GPS tracking devices were attached to 18 turtles in Mayumba National Park and 10 in northern Angola, and then followed for up to 2 years. Most of the study turtles ranged within 200km from the coast, with most activity in the Angolan EEZ zones. While there was variation in turtle migratory patterns, the results showed that they tended to move south after nesting, then further offshore to deeper waters between January-May, then north during March-August.
This study is the largest satellite-tracking analyses of olive-ridley turtles to date, and provides a valuable insight into the post-nesting movements of this species. Along with increased understanding of fishing effort and bycatch rates, these data can aid in the development of sustainable fishing strategies.

Reference
Pikesley, S.K., Maxwell, S.M., Pendoley, K., Costa, D.P., Coyne, M.S., Formia, A., Godley, B.J., Klein, W., Makanga-Bahouna, J., Maruca, S., Ngouessono, S., Parnell, R.J., Pemo-Makaya, E. & Witt, M.J. (2013) On the front line: integrated habitat mapping for olive ridley sea turtles in the southeast Atlantic (ed R Loyola). Diversity and Distributions, n/a–n/a.


New killifish species for Gabon

Francais
Une nouvelle espèce de poisson a été découverte dans le Massif du Chaillu, au sud du Gabon. Aphyosemion grelli fait partie des Nothobranchidae qui sont des petits poissons Cyprinodontes ovipares colorés (killies ou killifish). Plus de 80 espèces d’Aphyosemion existent dans le bassin du Congo et ceci est la dixième découverte dans le Massif du Chaillu, une zone réputée pour la diversité de ses Cyprinodontes ovipares. Les poissons ont été trouvés à un seul endroit, un petit ruisseau qui coule dans la rivière Ikoy, dans la province de la Ngounié.

English
A new fish species has been discovered in the Massif de Chaillu, southern Gabon. Aphyosemion grelli is part of the Nothobranchidae, which are small, colourful killifish.
Over 80 Aphyosemion species are known to exist in the Congo basin, and this is the tenth discovered in the Massif de Chaillu, an area renowned for its killifish diversity. The fish were found in just one location, a small stream off the Ikoy river, in the Ngounie province.

Reference
Valdesalici, S. & Eberl, W. (2013) Aphyosemion grelli (Cyprinodontiformes : Nothobranchiidae), a new species from the Massif. , 63, 155–160.

Apologies for lack of posts

Apologies to readers for the absence of blogposts during September; I was away and am now busy catching up. More posts are on their way very soon.

Friday 4 October 2013

Hunting pressures high inside PAs in Equatorial Guinea

Francais
Des nouvelles données sont disponibles sur le statut des populations de grands singes et des éléphants en Guinée Équatoriale. Publiés dans l’édition PLOS One de ce mois, les chercheurs ont effectué des études des lignes transects à travers le pays afin d’évaluer la pression de chasse et estimer les densités de mammifères dans les aires protégées et non protégées. Ils ont estimé qu’il y a environ 7800 chimpanzés, 3300 gorilles et moins de 900 éléphants qui restent dans le pays. De plus, la pression de chasse s’est révélée grande à travers le pays, y compris à l’intérieur de la plupart des parcs nationaux. D’ailleurs, les zones protégées de façon générale n’ont aucun effet statistiquement significatif sur la distribution des mammifères. Seul un parc national a montré une concentration de grands mammifères et une absence de signes humains, dans une zone montagneuse reculée. Les auteurs ont fait ressortir les problèmes liés à une application inefficace de la loi dans le pays et le besoin d’améliorer les efforts de conservation transfrontaliers.

English
New data are available on the status of great ape and elephant populations in Equatorial Guinea. Published in this month's edition of PLOS One, the researchers conducted line transect surveys across the country to evaluate hunting pressures and estimate mammalian densities in protected and unprotected areas. They estimated that there are around 7,800 chimpanzees, 3,300 gorillas and fewer than 900 elephants remaining in the country. Furthermore, hunting pressure was shown to be high across the country, including inside most national parks, and overall PA's had no statistical significance on  mammalian distributions. Only one National Park showed a concentration of large mammals and absence of human sign, in a remote and mountainous area.The authors highlighted the problems related to ineffective law enforcement in the country and the need to improve cross-boundary conservation efforts.

Reference
Murai M, Ruffler H, Berlemont A, Campbell G, Esono F, et al. (2013) Priority Areas for Large Mammal Conservation in Equatorial Guinea. PLoS ONE 8(9): e75024. doi:10.1371/journal.pone.0075024

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